Guide du triathlonien : le cyclisme – les conseils les plus importants

Olimp Sport Nutrition
2020-08-11
Guide du triathlonien : le cyclisme – les conseils les plus importants

La deuxième étape du triathlon est devant nous : cette fois-ci c'est la partie vélo. Certains des concurrents considèrent que c'est le moment idéal pour améliorer leurs performances après une mauvaise épreuve de natation, d'autres y voient une chance de prendre la tête. Cependant, pour tous les participants, c'est un autre test de leur endurance et caractère. Que faut-il garder à l'esprit avant de commencer l'entraînement à vélo et quelles erreurs faut-il éviter afin d'économiser pendant la compétition ses propres forces et le temps désiré ?

L'entraînement dans une position correcte

De nombreux adeptes du triathlon s'entraînent dans une position du corps complètement différente de celle adoptée pendant la compétition. C'est une grosse erreur, qui est assez rapidement vérifiée sur le parcours. Le système locomoteur, et en particulier la section lombaire de la colonne vertébrale, en raison du manque d'accoutumance à cette posture spécifique, entraînera bientôt des malaises et des douleurs. Par conséquent, tous les entraînements par intervalles à domicile et en plein air doivent être réalisés dans la position temporelle susmentionnée, ce qui permettra de reproduire les conditions de course et d'assurer au corps l'adaptation nécessaire à la compétition à venir.

La personnalisation nécessaire du vélo et de l'équipement

Il est évident que l'état technique et tous les aspects liés à la fonctionnalité du vélo jouent un rôle aussi important que l'aptitude physique et psychologique de l'athlète. Dans le cas de l'équipement, l'un des éléments les plus importants est la manivelle et sa longueur précise. Le vélo d'exercice et le vélo professionnel ne devraient pas différer l'un de l'autre en ce qui concerne ce paramètre, car même de petits écarts affecteront l'efficacité du travail du corps et, par conséquent, l'ensemble de la course. Il est important d'élaborer et d'entraîner la mémoire musculaire dans des conditions aussi proches que possible de celles qui vous accompagneront pendant les prochaines heures de la compétition.

Il est tout aussi important de personnaliser le vélo en fonction du propre corps, de sorte que la position temporelle pendant le résultat (et l'entraînement) assure une efficacité maximale pendant la course. Selon les experts et les compétiteurs expérimentés, une position du corps correctement ajustée permet une réelle amélioration de la vitesse (même jusqu'à 3 km/h sur le parcours !), ce qui montre très clairement une amélioration des résultats de l'entraînement précédents et des chances encore plus grandes de réaliser un bon temps pendant la compétition.

D'autres équipements (par exemple, le casque ou les chaussures) doivent également être personnalisés pour chaque concurrent. La meilleure solution serait de bénéficier d'aide d'un entraîneur et d'un studio de bike fitting, dont l'expérience permettra de personnaliser entièrement l'équipement en fonction des capacités actuelles de l'athlète.

Pariez sur la sécurité et entraînez-vous à la maison

Dans le cas des entraînements par intervalles, l'utilisation d'un entraîneur et le travail sur la condition à domicile seront une bien meilleure solution. Cela permettra d'accroître considérablement la sécurité (en particulier vis-à-vis des autres usagers de la route) et de réduire au minimum le risque de contusion. Surtout lorsque, pendant les intervalles, le concurrent doit faire de son mieux (physiquement et mentalement) et qu'un seul moment d'inattention suffit pour perdre le rythme et avoir un accident plus ou moins grave. Par conséquent, faire du vélo en plein air sera beaucoup plus avantageux pour les entraînements libres, par exemples les exercices d'échauffement.

Un rôle important de la nutrition et de l'hydratation

L'épreuve de cyclisme, contrairement à l'étape précédente liée à la natation, donne la possibilité de se réhydrater et de compléter les réserves d'énergie, qui diminuent à chaque minute en parcourant les kilomètres suivants. Les gels énergétiques et les gourdes avec de l'eau ou des boissons isotoniques sont un véritable allié de tout triathlonien, mais comme dans d'autres cas, la nutrition nécessite du compétiteur une stratégie appropriée.

Avant la course, il est utile de bien analyser le parcours afin de se souvenir les virages et l'emplacement des buffets. Cela permettra de planifier correctement les moments nécessaires pour fournir au corps de l'énergie nécessaire, ce qui permettra certainement de gagner un temps précieux et de minimiser le risque de chute de force inattendue. La meilleure solution sera de boire régulièrement et de consommer ces gels toutes les 30 minutes environ, afin que les muscles et le système nerveux qui travaillent intensivement aient constamment l'accès à des ressources énergétiques adéquates.

La clé de la réussite : une allure régulière et puissante

L'un des aspects les plus importants pour obtenir un bon résultat dans l'épreuve de vélo est de maintenir une vitesse optimale. Le fait de définir les plages d'allure avant la course et de les suivre tout au long du parcours permettra de maintenir de grands réserves d'énergie. Une allure irrégulière sous forme de ralentissements et d'accélérations nerveuses ne sera pas efficace pour le corps : le concurrent peut avoir essoufflement plus facilement, provoquer l'acidification musculaire et perdre la plupart de sa force que s'il pédale de façon régulière en pleine concentration. D'autant plus que la compétition n'est pas terminée. En effet, la dernière étape de course à pied vous attend. Le mieux est l'ennemi du bien, il convient donc de rester calme et de pédaler à son propre rythme avec une réserve d'énergie nécessaire.