Quel régime alimentaire suivre pour renforcer les articulations ?
INFLUENCE DE L’ALCOOL SUR LA SILHOUETTE. LA CONSOMMATION D'ALCOOL RÉDUIT-ELLE LA SÉCRÉTION DE TESTOSTÉRONE ?
Le plus populaire des stimulants, consommé à diverses occasions et disposant d’un choix important de saveurs, que l’on consomme pour célébrer les réunions de famille et les rencontres entre amis et qui est le compagnon de l'humanité depuis toujours. Cependant, il a un impact sur la santé et la silhouette. Parlons de l’alcool. Influence-t-il également les résultats de l’entrainement ?
En reprenant l'analyse depuis le début, on montre que boire avec modération peut être sain (à condition que cela soit raisonnable et que la boisson est correctement choisie). Son excès par contre favorise les dommages sur les organes internes, l’apparition de maladies graves et l'accumulation d’un excès de tissu adipeux.
Pouvoir calorique de l'alcool
Le whisky (250 kcal pour 100g) est le mieux classé, juste derrière la vodka pure avec 220 kcal pour la même quantité, suivi de la bière (67 kcal) et des vins blanc (66 kcal) et rouge (60 kcal). Le vin et la bière apportent également des vitamines et des minéraux.
Les conditions dans lesquelles l'alcool est consommé sont très importantes c’est-à-dire en termes de quantité, la consommation de nourriture ou son absence pendant la consommation d’alcool, l’accompagnement par des boissons riches en calories, etc. La consommation d’alcool se limite rarement à boire un seul verre de vodka pure. L'analyse doit donc être menée dans son ensemble, en tenant compte du contexte de la situation et des calories des autres sources accompagnant l’alcool.
Influence de l’alcool sur le programme d’entrainement
Des recherches approfondies ont permis de vérifier l'influence de l'alcool suite à un entrainement intensif et avant l’entrainement. Dans le premier cas, il s'agissait d'une dose assez élevée,1,5 g pour 1 kg de poids corporel, tandis que dans le deuxième cas, deux variantes ont été prises en considération, entrainement sous l’influence de l'alcool et des exercices 13 heures après sa consommation, c'est-à-dire au stade où apparaissent les effets de « gueule de bois ».
Les résultats ont montré un impact sur le taux de testostérone chez les hommes et une influence significativement plus faible sur le taux de testostérone chez les femmes.
L'influence de l'alcool associée à l’entrainement est donc différente selon le sexe et il est fortement recommandé de séparer dans le temps ces deux plaisirs. Il convient toutefois de noter que la consommation ponctuelle et occasionnelle d'alcool n'est pas clairement contre-indiquée pendant le programme d’entrainement.
Alcool et masse musculaire
Les recherches sur la synthèse protéique liées à la consommation d'alcool sont malheureusement assez rares. Cependant, il ressort clairement des expériences menées sur des rats que l'anabolisme des protéines musculaires diminue au contact de l'alcool consommé. En termes simples, l'alcool réduit le taux de croissance musculaire.
Il est difficile d'évaluer l'ampleur du phénomène et de le relier au poids, au sexe, à l’âge, à la consommation d'alcool et de le relier directement, quantitativement, avec la diminution ou le maintien de la croissance musculaire, car les études sont effectuées chez le rat et non sur l'humain. Cependant, le fait que cette influence existe demeure incontestable.
Alcool et testostérone
Puisque la masse musculaire a été analysée, le système hormonal ne peut pas être mis de côté. Il s'avère que l'alcool y exerce également une influence significative. Les recherches menées, cette fois-ci sur l’homme, ont montré que dans le cas des femmes, l'alcool n'avait pas une influence particulièrement forte sur le taux de testostérone et chez bon nombre de sujets on observe même une augmentation de ce taux. Malheureusement, dans le cas des hommes, les résultats indiquent une tendance différente.
Chez les hommes qui ont consommé 40 g d'alcool tout au long de la journée, dose relativement faible, l’abaissement du taux de testostérone a été faible (environ 6,8%). L'augmentation de la dose d’alcool à 1,5 g pour 1 kg de masse corporelle (ce qui donne environ 128 g pour un homme pesant 85 kg) a provoqué une chute de 23% du taux de testostérone. Il est facile d'imaginer l'étendue du phénomène au cas d’une consommation régulière en grandes quantités de boissons alcoolisées.
L'effet de l'alcool sur les autres hormones, l'adrénaline, la noradrénaline et le cortisol a également été examiné. Le taux des hormones citées a également été vérifié chez les hommes après l’entrainement. Les analyses ont montré qu'il n' y avait aucune différence entre les hommes s’entrainant après la consommation d'alcool et ceux qui ont procédé à l’entrainement de manière sobre.
Il en résulte que l’on peut considérer que la consommation de faibles quantités d'alcool de manière ponctuelle et occasionnelle ne pose aucun problème et n'affecte pas les niveaux d’hormones, y compris le taux de testostérone. En revanche, une consommation régulière contribuera certainement à réduire sa sécrétion.
Alcool et électrolyte
C'est un autre aspect qui doit être abordé. Ce n'est pas un secret que la consommation d'alcool augmente l'excrétion urinaire et provoque une déshydratation. Ceci entraîne une perte importante d'électrolytes. Étant donné que cette situation concerne à la fois les exercices effectués « sous influence » et l'entrainement au stade où le corps n’a pas retrouvé sa forme, il est fortement recommandé d'attendre après une fête avant de se remettre à suer à la musculation.
Effet de l'alcool sur les tissus adipeux
L'alcool s'oxyde en acide acétique et pénètre dans le sang. Une quantité infime d’alcool est rejetée dans la sueur, l'haleine et l'urine, sur le principe il circule dans le corps. C'est ainsi que le processus de digestion commence et l'alcool devient le nutriment le plus important utilisé par l’organisme pour obtenir de l'énergie. Dans le processus de digestion, les autres sources d'énergie (protéines, graisses) sont marginalisées. La majorité de l'alcool est métabolisée et environ 5% est transformée sous forme de tissu adipeux. Ainsi, en dépit du fait qu'il est considéré comme un aliment relativement riche en calories, c'est un ennemi quelque peu diabolisé.
Voilà pour les chiffres. Cependant, il convient également de rappeler que la consommation d'alcool s'accompagne très souvent d'une augmentation de la consommation d'aliments, qui est influencée par la nature des circonstances dans lesquelles l'alcool (fête, souvent lors des repas) est consommé et par le fait que l'alcool, sous forme liquide, a une faible capacité d'inhibition de l'appétit.
Là encore, les études réalisées ont montré une différence entre les sexes. Une petite quantité d'alcool consommée occasionnellement protège les femmes contre l'obésité. Une consommation excessive entraînera l'effet contraire. En même temps, l'abus d'alcool chez les femmes entraîne des risques de myopathie, maladie dégénérative des muscles.
Les hommes qui consomment plus d'une bière par jour ont un risque accru d'obésité abdominale.
Le choix des aliments utilisés pour accompagner l’alcool n’est pas sans importance sur l’augmentation des tissus adipeux. La tendance a été observée dans le cas des alcooliques, où la carte des alcools a remplacé de nombreux aliments calorifiques. On observe donc une diminution significative de leurs poids et des tissus adipeux. Cependant, compte tenu de l'équilibre entre les bénéfices et les pertes, il ne faut évidemment pas considérer la consommation d'alcool comme une forme de régime alimentaire.
Alcool et alimentation pendant le programme d'entraînement
En toute logique la consommation faible et modérée d'alcool n'affecte généralement pas le régime alimentaire global. Il est bon de noter, cependant, qu'il n'est pas nécessairement bien adapté au régime alimentaire avec éléments nutritifs pour l’entraînement , car l'apport en protéines, en graisses et en glucides est plus faible et l'approvisionnement en substances de construction des tissus est réduit.
En outre, l’alcool joue ici un rôle parce que la stabilisation de la masse du corps est liée à l’appétit. L'étude menée a montré que les personnes qui consomment les repas le plus importants sont celles qui avant de manger ont consommé de l'alcool, plutôt que celles qui ont consommé des boissons sans alcool. Chez les premières, le sentiment de satiété est apparu beaucoup plus tard.
Pour des occasions ponctuelles cela est certainement insignifiant, si, toutefois, la consommation d'alcool est fréquente il est clair que les résultats de l’étude indiqueront une prise de poids avec simultanément un épuisement des nutriments.
Tout est une question de retenue
Sur le principe, il ne faut pas diaboliser l’alcool et le cantonner dans un rôle d’ennemi public n°1 pour l’entrainement. Mais seulement à la condition de faire preuve de retenue et de sagesse. Hormis les chiffres et les statistiques, il est bon de se rappeler que même après une nuit de sommeil, la sensation de bien-être après la consommation d’alcool est considérablement réduite et n'a certainement pas un bon effet sur le programme d'entraînement.
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